L’investissement immobilier est un type de placement qui intéresse aujourd’hui de plus en plus d’investisseurs. Il consiste à acheter un bien dans le but de le mettre en location pour percevoir des loyers et donc en tirer un revenu. Un tel projet nécessite alors la connaissance du marché actuel et des diverses possibilités pour ne pas se heurter à des risques importants. Dans cet article, découvrez toutes les lois à connaître sur l’investissement immobilier.
Pourquoi procéder à un investissement immobilier ?
L’investissement immobilier se révèle actuellement intéressant pour placer votre argent. Cela peut s’expliquer par de nombreuses raisons. Tout d’abord, investir dans la pierre vous permet de vous constituer un patrimoine tangible et durable. Ensuite, cela vous aide à améliorer votre pouvoir d’achat en générant des revenus complémentaires. En effet, mettre le bien acheté en location vous donne la possibilité de percevoir des loyers attractifs. Toutefois, vous pouvez aussi faire du logement votre résidence principale en vue d’en retirer une plus-value. Quoi qu’il en soit, c’est un excellent moyen d’anticiper et de préparer votre retraite. Si vous souhaitez investir dans l’immobilier, il est conseillé de vous faire accompagner par un expert. De cette manière, vous pourrez repérer les meilleures offres à fort rendement tout en limitant les risques. Grâce à l’expertise d’un professionnel, vous bénéficierez notamment d’une solution clé en main. Ainsi, n’hésitez pas à réaliser votre prochain investissement immobilier avec expat-immo.com pour profiter d’une prestation de qualité, et ce, depuis l’étranger.
Quelles sont les différentes lois sur l’investissement immobilier ?
Depuis quelques années, le secteur de l’immobilier a connu plusieurs évolutions, marquées par l’adoption de nombreuses lois. On peut, par exemple, citer :
La loi ALUR
La loi ALUR (Accès au Logement et Urbanisme Rénové) fait partie des lois les plus importantes du secteur immobilier. Elle a pour objectif de faciliter l’accès au logement (ménages modestes) et de rendre toutes les démarches administratives plus règlementées. Son instauration a surtout permis de limiter les pratiques immobilières abusives et d’améliorer la relation entre les divers acteurs (professionnels, locataires, propriétaires). Ainsi, des changements majeurs sont apparus au niveau :
- de la mise en location : la législation exige que chaque propriétaire doit réaliser une demande d’autorisation pour mettre le bien en location. Cela vise alors à respecter les critères de décence, mais aussi à lutter contre les propriétaires indécents ;
- des annonces immobilières : ces dernières sont devenues plus transparentes et doivent énumérer des mentions obligatoires pour les lecteurs. Elles doivent afficher le coût du loyer et tous les détails complets du logement ;
- des propriétaires bailleurs : avant de mettre le bien en location, il est d’abord nécessaire de faire des diagnostics immobiliers. L’installation d’un détecteur de fumée est aussi indispensable pour prévenir les risques d’incendie ;
- de la location : pour un logement vide, un modèle-type d’état des lieux ainsi qu’un modèle-type de bail de location doivent être respectés ;
- de la protection des copropriétaires : l’établissement d’un contrat de syndic est désormais obligatoire pour les syndicats de copropriété. Ces derniers devront également s’immatriculer auprès du registre national.
La loi ELAN
Celle-ci complète la loi ALUR. Autrement dit, elle répond à la forte demande de logement en France en favorisant la construction de biens moins coûteux, mais efficaces. Ainsi, la loi ELAN a allégé les conditions de vente des logements sociaux (HLM). Pour faciliter la location, elle a mis en place un dispositif d’encadrement des loyers et dématérialise les documents à remettre au locataire. De même, elle a créé le bail de mobilité, destiné aux locataires qui sont souvent en déplacement.
La loi PINEL
Ce dispositif fiscal a pour but d’offrir une réduction d’impôt qui peut aller jusqu’à 21 %. Il concerne particulièrement les biens neufs ou réhabilités mis en location pour une durée déterminée. Ainsi, pour en bénéficier, les investisseurs doivent respecter des conditions bien précises. Tout d’abord, le logement doit se trouver dans une zone prédéfinie par la loi. Ensuite, son prix d’achat ne doit pas dépasser les 300 000 euros. Puis, il faut s’engager à le louer durant 6, 9 ou 12 ans. Enfin, un certain niveau de performance énergétique est exigé comme les labels de la RT12.
La loi MALRAUX
Comme la loi PINEL, la loi MALRAUX a été instaurée pour permettre aux propriétaires de bénéficier d’une réduction fiscale à hauteur de 30 %. Celle-ci s’applique, par contre, aux investissements réalisés dans l’ancien. Cela veut dire qu’il faut envisager des travaux de rénovation complets pour en bénéficier.